Il est difficile de donner des chiffres concernant l’infertilité masculine en Afrique pour plusieurs raisons : Dans l’inconscient collectif, l’infertilité était souvent attribuée à la femme ainsi d’ailleurs que le sexe de l’enfant. Il faut donc mettre en place des registres nationaux qui puissent colliger les données de chaque pays en tenant compte de la polygamie qui peut parfois brouiller les pistes. Cela dit, comme dans tous les continents, la fertilité masculine est en baisse du fait de facteurs environnementaux, des pesticides et autres perturbateurs endocriniens qui ont un effet direct sur le spermogramme. L’obésité, le tabac et autres drogues récréatives ont également un effet néfaste sur la spermatogenèse. On considère que depuis les années 50, la concentration en spermatozoïdes a environ baissé de moitié.